Il faut une dérogation pour faire de l’investigation dans l’eau. C’est donc un travail qui demande de la précision et de la passion. Les plongeurs sous-marins ne peuvent pas rester dans l’eau plus de 20 minutes.
Préparation de la mission de recherche sous-marine
Une société chargée de la recherche sous-marine, ou un centre d’archéologie subaquatique peut financer un projet de recherche d’une épave de bateau. La société doit recruter un archéologue spécialisé dans le domaine subaquatique. Il sera escorté par des équipes qui ont chacun leur rôle une fois sur le site. Ce sera un bateau qui a l’habitude de naviguer sur le lieu d’exploration. Il faut donc se déplacer sur place et trouver un bon partenaire aquatique, avec une carte marine fiable et à jour.
La saison idéale pour un plongeon est l’automne. Il faut toujours prévenir les garde-côtes avant de faire le voyage et vérifier la radio du bateau qui doit être lié aux centrales de surveillance côtières de la région. Bien sûr, il faut le visa de séjour, qui peut durer une semaine ou des mois, tout dépend du budget adéquat ainsi que de l’avancement des recherches.
Lesexploitations sous-marine
Suivre un type d’exploitation dans le Chypre pour étudier une épave de bateau
C’est une mission qui a été inspirée par un reportage filmé par l’équipe du « Nat Geo France » en 2019. En guise de respect de l’identité des acteurs dans ce reportage, les noms ne vont pas être énumérés. La mission de cette équipe est de chercher les secrets de l’épave, d’où vient-il, qu’est-ce qu’il a transporté et comment celui-ci a échoué.
Le bateau est en bonne profondeur, il faut plonger un peu plus loin pour bien l’observer. L’épave renferme une histoire de la Grèce Antique, et c’est une belle découverte pour un archéologue. Les plongeurs ont pris des photos sur toutes les facettes de l’épave, cela s’appelle de la photogrammétrie.
Le souci majeur des archéologues est le temps d’exploration dans l’eau, 20 minutes, c’est un peu serré quand on plonge dans les 45 m de profondeur.